IVG

Le cabinet Odéon est affilié au réseau de santé REVHO, 1er réseau de santé intervenant dans le domaine de l’IVG.

Nous prenons en charge les patientes pour les IVG médicamenteuses jusqu’à 9 sa. (7 semaines de grossesse). Ce délai dépassé, nous vous adressons dans un centre de planning familial pour une prise en charge chirurgicale.

IVG médicamenteuse

L’IVG médicamenteuse permet d’interrompre une grossesse au moyen de deux médicaments (mifepristone et misoprostol), dont les conditions de prescription ont été modifiées par l’Agence du médicament. Elle peut être réalisée jusqu’à 7 semaines de grossesse en ville comme à l’hôpital. (9 semaines d’aménorrhée ou SA)

Comment se passe l’IVG médicamenteuse ?

Le jour où vous prenez le 1er médicament (mifépristone) et le lendemain
Il n’y a pas habituellement de réaction importante après la prise de ce médicament. Vous pouvez saigner un peu. Très rarement vous pouvez saigner plus abondamment avec quelques douleurs.

Le jour où vous prenez le 2e médicament (misoprostol)
Même si vous avez déjà saigné après la prise du premier médicament, il est indispensable de prendre le second comme prévu, il provoque les contractions et l’avortement. Les saignements peuvent être plus abondants que les règles. Cela peut s’accompagner de douleurs, comme des douleurs de règles ou plus fortes. 

Des effets indésirables sont possibles : nausées ou vomissements, parfois des diarrhées, une poussée de fièvre à 38 °C. Ces symptômes ne durent que quelques heures. 

L’avortement se produit le plus souvent dans les 4 à 6 heures qui suivent la prise de ce 2e médicament. Il aura lieu parfois plus tardivement (jusqu’à 3 jours).

Conseils :

  • Ne pas prévoir de voyage ou d’événement important pendant 3 jours car si l’avortement se produit souvent rapidement, dans d’autres cas il aura lieu dans les 3 jours.
  • S’installer confortablement à la maison ou chez une personne de confiance
  • Ne pas être seule pour avoir une aide en cas de besoin.
  • Si vous avez des enfants, prévoir quelqu’un pour s’en occuper pendant les quelques heures qui suivent la prise du deuxième médicament.
  • Prendre les médicaments antidouleurs que le médecin ou la sage-femme vous a prescrits avant d’avoir mal, selon les conseils de l’ordonnance.
  • Éviter de prévoir un déplacement professionnel ou la reprise d’activités de loisirs avant la visite de suivi.

Risques :

Le risque peut être hémorragique, <5%, si les saignements sont abondants et incessants, il faut consulter l’hôpital le plus proche qui fera une aspiration en urgence. 

L’échec du traitement est aussi possible, les médicaments n’ont pas provoqués de saignements après 2-3 jours, il faut consulter pour discuter de la prise en charge (reprise de médicaments ou aspiration).

IVG chirurgicale – IVG par aspiration

Comment est pratiquée l’IVG chirurgicale ?
L’IVG par aspiration a lieu dans un établissement de santé adapté.
Elle consiste à aspirer l’embryon à l’aide d’une canule introduite dans l’utérus. Cette IVG par aspiration nécessite une dilatation préalable du col de l’utérus qui est douloureuse et nécessite donc une anesthésie qui peut être locale ou générale.

Jusqu’à quand peut-on procéder à une IVG chirurgicale ?
L’IVG chirurgicale se pratique jusqu’à 14 semaines de grossesse (soit 16 SA). 

Quels sont les risques liés à une IVG chirurgicale ?
Il s’agit d’un acte chirurgical pratiqué par des médecins entrainés. Les risques (perforation, infection, hémorragie…) sont faibles.  Le risque peut être lié aussi a l’anesthésie locale ou générale. La pratique de multiples aspirations peut entrainer des synéchies (accolement de la paroi utérine empêchant une grossesse souhaitée par la suite).

Combien coûte une IVG chirurgicale ?
L’IVG chirurgicale est remboursée par l’Assurance Maladie à 100 %, sur la base d’un tarif forfaitaire en fonction de l’établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d’anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l’hospitalisation.